L’insoutenable douleur de vivre me hante depuis l’éternité. Nativité, mort assuré. Vienne, vienne, que la mort vienne me chercher sans pitié. Je suis une carcasse sans audace.
Illusions, morts sans pulsions. Vide corpulent, les gens sont si indifférents. Le soleil est noir, un noir mélancolique, un noir tragique. Je suis une larme fragile. Dans mes sommeils troublés, je tombe. Pierre tombale ensorcelée. Piège mortel est ma vie. Malheur de naître, tempe explosée. Mélodrame sans mélo, drame comme arme. Ma face est menstrues…horreur sans pudeur.
Méprisez ma hargne, lâcheté assurée. Je marche sur St-Laurent. Des harengs sans têtes grognent le vent. Intérieur, je pourri. Voilà le commencement de la fin. Excessif, mon sang de mêlasse me lasse. Matinée sans personnalité, trou boueux, mon cœur est une mer de nœud. Laideur incontestée, je me sens floué. Au loin, un pinson me picote mon aorte. Désir de mourir sans courir. Ma poésie prend le métro, ma gorge tranchée sur le rail. Mon cœur est un abysse rempli de pisse. J’ai peur des abscisses. Mon cerveau ordonné. Je vois. Je vais. Tunnel ténébreux. J’accroche mon cœur.
Le blogue en quatre couleurs!
Le mouton noir de la blogosphère
lundi 14 mai 2007
Lettre de l'homme qui fait peur et qui écrit des commentaires sur le blogue de Carole
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3 commentaires:
Mais peut-être. Un beau jour voudras-tu? Retrouver avec nous les paradis perdus?
Le plumitif détient-il les droits d'auteur lui permettant de publier les extraits poétiques d'un autre blogueur?
Le pire c'est que c'est pas copié! Manu a vraiment un esprit tourmenté
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