J'étais une brebis égarée...

Voici une lettre ouverte d'un lecteur du blogue. Afin de maintenir son anonymat, appelons-le Monsieur X. Richard.

Est-ce que la mode Dumont va nous emporter dans l'à-peu-près? Il tire à hue et à dia. C'est un vieux politicien à promesses. C'est un Reader Digest qui parle de tout et de rien. Quand à Jean Charest, rien à espérer de bon de sa part. Il parle du bilan qu'il n'a pas. Il est aussi encombrant que Jean Chrétien pour le Québec. Qu'il nous laisse tranquille avec son bilan de santé. La situation est pire qu'avant. Il a beaucoup accusé les péquistes pour masquer son inertie, il n'a rien corrigé. Il nous a fait perdre quatre ans.

Comme bien du monde, je doutais un peu d'André Boisclair. Mais lors du débat des chefs, j'ai découvert un grand politicien. Il a dominé par son savoir, sans parler pour ne rien dire. En plus, il promet un pays. Il est nécessaire de parler d'éducation, de santé et d'économie, etc. Mais un pays bien à nous, englobe tous ces thèmes. Sans ce pays, nous ferons beaucoup de millage pour rien. Commençons donc par le commencement, en reconnaissant tout simplement qu'il nous manque un pays! Et seul le Parti Québécois nous le donnera. À moins que nous aimions reculer et nous noyer dans le Canada.

J'étais une brebis égarée. Merci M. Boisclair d'être venu à ma rescousse. Vous êtes mon berger, mon porteur de vérité.